Juché sur un formidable socle rocheux, le château de
l'Empéri abrite la collection Raoul et Jean Brunon. Bâti à partir de la fin du Xème siècle, il fut la
résidence préférée des archevêques d'Arles dont Salon-de-Provence fut le fief du IXème au
XVIIIème siècle, sous la suzeraineté de l'Empire romain germanique (d'où le nom
de l'Empéri), puis des rois de France.
Restauré et transformé en musée d'histoire locale après la
deuxième guerre mondiale, il abrite depuis 1976 une des plus belles collections
d'art et d'histoire militaire au monde. Riche de quelques 10 000 pièces, souvent uniques, parfois
exceptionnelles, toujours de première qualité, la collection Brunon contient,
en particulier, le plus grand ensemble jamais rassemblé par un collectionneur
concernant la Grande Armée et l’époque napoléonienne.
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Casque de Dragon vers 1775, le plus ancien connu.
La bombe est en cuivre. La crinière est frisée, mode
qui cessera à la fin de l'ancien régime. Le bandeau
est en cuir garni de fourrure de phoque pour la troupe. |
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Détail |
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Autre casque de dragon |
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Gants "à la crispin" |
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Sabre "arco" de cavalerie et de dragon,
monture en laiton avec fleur de lys |
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Officier de Dragons à l'ordonnance de 1786 |
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Portrait de Louis de France, dauphin représenté
en uniforme de colonel-général des Dragons. |
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Selle de cavalerie lourde
Époque première République 1792-1803 |
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Sabre de cavalerie ou de dragon, modèle
1784/an IV (1796). La fleur de lys qui ornait
la monture a été remplacée par un faisceau
de licteur |
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Pistolets de cavalerie |
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Casque de Dragon vers 1800,
ayant appartenu au Dragon Risulier |
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Casque "troupe" (période campagne d'Egypte) l'absence de jugulaire,
la forme des rosaces et le montage de la visière est typique
des caractéristiques des premiers casques de Dragons. |
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Casque d'officier de dragon (période campagne d'Egypte)
Ce casque porte un bandeau et une visière recouverts de peau
de léopard ou de panthère, les rosaces de jugulaire en forme de
marguerite sont d'inspiration encore très Ancien Régime,
le porte-aigrette est conçu en cannetille d'or. |
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Sabre de cavalerie ou de dragon, modèle 1784/an IV (1796).
La fleur de lys qui ornait la monture a été
transformée en un faisceau de licteur républicain. Ce sabre sera remplacé par le modèle an XIII (1805). |
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Sabre d'officier de Dragons (ou de cuirassiers) |
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Dragonne |
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Sabre de dragon modèle an XIII (1805) |
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Casque d'officier subalterne ou de sous-officier de dragons.
(milieu de l'Empire). Monogramme sur le masque du cimier ? |
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Guidon du 23e Régiment de Dragons |
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Le baron Dard, chef d'escadron au 24e Dragons vers 1810.
Il combattit dans cette même arme à Lodi, en Egypte,
à Austerlitz, à Iéna et Friedland, puis en Russie.
Il passe colonel des 13e et 18e Dragons en 1813 et 1814 |
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Dragon du 14e Régiment. |
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Dragon dont l'uniforme porte la répartition de la distinctive
attribuée au 13e Régiment, mais les boutons ne correspondent
pas car ils sont estampés au chiffre 14. Il semblerait qu'il n'était
pas rare de rencontrer ce type d'anomalie sous l'Empire,
les soldats changeant de régiment (au cours d'une campagne)
et gardant leur uniforme ne remplaçant que les boutons. |
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Sabre réglementaire à fourreau de cuir noirci et garnitures de
cuivre, on remarquera la "cravate" en laine écarlate, protégeant
l'entrée du fourreau. La dragonne est en cuir blanchi |
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Officier Supérieur du 22e régiment de Dragons |
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Casque de "Trompette" |
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Marmouset en Crin blanc |
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Officier du 1er régiment de Dragons |
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Habit frac d'Officier du 7e régiment de Dragons.
Bataille de la Moskowa (1812) |
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Dragon, fin de l'Empire, le casque est de 1814-1815
avec armes de France martelées sur le casque.
Manteau de cavalerie, l'un des 2 seuls connus à
manches et rotonde. Sabre de dragon An XIII |
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Casque d'officier de dragons, 1814-1815,
sur le devant du cimier les armes de France. Quatre trous
ont été percé autour du blason pour fixer un élément ( aigle
impérial ou N couronné) estimé à masquer l'emblème royal
pendant les Cents-jours |
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Congé militaire... |
Service de santé : Pour en savoir plus sur les uniformes des officiers de santé, voir
Archives du blog de
décembre 2014
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Uniforme de chirurgien du 10e Régiment de Hussards.
Période du Consulat. Seule la couleur cramoisie aux parements
et au collet distingue le chirurgien du simple cavalier léger |
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Boutonnières au collet |
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Habit-veste au règlement de 1812 de chirurgien-major
affecté au 55e Régiment d'Infanterie de ligne. |
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Boutonnières aux parements |
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Boutonnières réglementaires "en or" disposées au collet.(1813-1814)
Habit de de petite tenue (surtout) d'aide-major de tirailleurs de la jeune Garde |