Préparation des chevaux :
En route vers Braine -l'Alleud :
À l'aube du 19 juin 1815, le champ de bataille offrait une vision d'apocalypse : de nombreux tués et blessés y gisaient pêle-mêle. La Commune de Braine-l'Alleud, particulièrement concernée par les combats de la veille puisque plusieurs phases des combats se sont déroulées sur son territoire, appelle rapidement sa population à venir en aide aux survivants.
Dans l'église
Saint-Étienne, transformée en hôpital de fortune, le dévouement et la
compassion remplacent petit à petit le chaos apporté par la guerre...C’est en
commémoration de ces événements qu’un défilé a été organisé par l’Administration
communale de Braine-l’Alleud, 201 ans après la bataille.
Arrivée à l'église St Etienne de Braine-l'Alleud :
"Le lendemain et le surlendemain de la bataille, des femmes soignèrent les blessés dans l’église de Braine-l’Alleud où Jossart, médecin à Ophain, et Amandeau opéraient les blessés sur des bottes de paille. Les femmes allaient au chiendent, c’est-à-dire récoltaient les racines de ces plantes dans les campagnes pour y faire du thé qu’elles donnaient aux victimes du 18 juin.
Le
dévouement des Sœurs appelées Pauvres Marolles fut admirable ; elles
donnèrent tout le linge disponible pour faire de la charpie. Elles furent
félicitées publiquement sur la place de l’hôtel de ville par le docteur
Amandeau." Source : Lucien Laudy, Les Lendemains de Waterloo, p.
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