Jean-Baptiste Foucart (1768-1845) est chirurgien-major des Dragons de la Garde impériale.
Il voit le jour le 25 juillet 1768 à Ligny-Saint-Flochel, dans le Pas-de-Calais.
Entré dans l'armée comme chirurgien de 3e classe en 1794, il est reçu docteur en médecine par la Faculté de Paris en 1805 et sert comme chirurgien-major des Dragons de la Garde impériale de 1808 à 1814. Il est décoré des ordres impériaux de la Légion d'honneur en 1807 et de la Réunion en 1814.
Il est décédé le à Paris.
Habit de Jean-Baptiste Foucart - chirurgien-major des Dragons de la Garde impériale
Les "officiers de Santé" (c'est leur titre) n' ont pas le droit de porter des épaulettes mais distinguent leurs grades par un système complexe de broderies dorées au collet et aux parements suivant le cas.
Il semble qu'à partir de 1807-1808 les grades se distinguent ainsi :
- 1e Classe ou Chirurgien major : 2 boutonnières brodées bordées d'un galon en dents de loup aux parements et au collet ;
- 2e classe ou Chirurgien aide-major : 2 boutonnières brodées sur le collet uniquement et galon en dents de loup bordant les parements et le collet;
- 3e classe ou Chirurgien sous-aide-major : 2 boutonnières brodées sur le collet uniquement et galons en dents de loup bordant le collet. Galon simple bordant les parements.
Les qualifications des grades ont évolué sans qu'aucune ordonnance connue ne le stipule. Le chirurgien de 1e classe est devenu, vers 1806-1807 un Chirurgien major, celui de 2e classe devient aide-major et celui de 3e classe sous-aide major
Uniforme des officiers de santé des corps de cavalerie: Règlement de 1812
Boîte d’instruments de chirurgie pendant la campagne de Russie de 1812
En cuir marron avec des ornements en laiton doré, cette boîte de chirurgie est destinée aux opérations de trépanation. Elle se compose de plateaux mobiles et de compartiments recouverts de velours vert, dans lesquels se placent les instruments en acier. Le vilebrequin, l’outil qui crée le mouvement de rotation, est manquant. En revanche, sont présents : les trépans couronnés, les tire-fonds, les rugines, les élévatoires, la sonde creuse à tige mobile, la brosse et les aiguilles, instruments utilisés afin de relever les os enfoncés dans la boîte crânienne suite à un choc ou d’effectuer un percement pour retirer un épanchement.
Ce nécessaire permettait ainsi au médecin d’être mobile et de réaliser au plus vite les premières interventions et surtout les actes chirurgicaux, au plus près des champs de bataille afin d’améliorer les chances de survie des blessés, avant que ces derniers ne soient transférés vers l’arrière puis rapatriés.
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Sources :
https://www.appl-lachaise.net/foucart-jean-baptiste-1768-1845
https://images.grandpalaisrmn.fr
https://collections.musee-armee.fr/le-recolement-au-service-de-sante-des-armees
http://dragonlaprovidence.blogspot.com/2014/12/uniforme-des-officiers-de-sante-des.html
Uniformes N° 42, mars-avril 1978
Tradition Magazine N°119, février 1997